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Quelle est la démarche de la convergence ?
La Convergence est née en 2005 de la volonté des collectifs de défense et de développement des services publics de s’unir pour mobiliser l’ensemble des forces susceptibles de porter une véritable alternative aux politiques de démantèlement et de privatisation des services publics. L’année précédente l’Etat devenait minoritaire à France Télécom, EDF était transformée en SA, des fermetures multiples ont lieu (rail, santé, trésoreries, …), le TCE est élaboré … Le 23 octobre 2004, 263 élus de la Creuse démissionnent pour s’opposer à la fermeture des trésoreries. Ainsi la manifestation fondatrice sous la neige à Guéret unifia dès le départ élus-usagers-personnels et organisations syndicales- associatives- politiques pour combattre au niveau local, national et européen.
Ce double triptyque est le cœur de la Convergence. Il a permis de sauver nombre de services publics de proximité. La difficulté de cette double articulation au niveau national explique en grande partie la réussite ou non de nos manifestations et rassemblements à ce niveau.
Ajoutons une troisième dimension celle de la convergence des collectifs et coordinations sectoriels comme la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité, la Convergence Nationale Rail et de la Coordination Eau Bien Commun… et bientôt le Collectif national Poste. Leur mobilisation a grandement contribué au succès du rassemblement de Guéret en 2015.
Ajoutons depuis nos assises de Montreuil une quatrième dimension: faire converger notre lutte avec celle des milieux associatifs, de l’Economie sociale et solidaire ainsi que les mouvements existants autour des biens communs.
Vecteurs d’égalité pouvant permettre l’égalité effective des droits les services publics (comme outils) et le service public (comme concept) sont nécessairement au cœur de toute alternative crédible. Leur démocratisation et leur reconquête est un enjeu essentiel. La Convergence souhaite donc au-delà de la défense du service public, contribuer à l’émergence d’un projet émancipateur alternatif aux politiques d’austérité.
– Converger, pas si simple … et indispensable ?
Converger ce n’est pas si simple. Les attaques, les reculs auxquels les services publics sont confrontés nécessitent déjà beaucoup d’énergie sur plusieurs fronts de manière immédiate. Il est logique que nombre d’organisations s’interrogent sur la nécessité de déployer de l’énergie supplémentaire pour converger et associer les usagers et élus. De plus la construction d’une alternative, l’inversion du rapport de forces, demande patience et ténacité. C’est contraire à l’immédiateté médiatique mais aussi à celle des réseaux sociaux qui structurent notre société. Avons-nous un autre choix ? Aucune de nos organisations n’est en capacité d’inverser à elle seule la donne. Nous remportons des victoires locales voire sectorielles mais pour les pérenniser nous devons faire reculer l’idée d’une nécessaire austérité ou d’abandon de l’aménagement du territoire au profit d’une hyper-concentration des richesses sur le cœur des métropoles. Réimposer l’égalité, la solidarité, le bien vivre comme valeurs n’est pas si simple. Les Français y sont attachés mais ne voient pas parfois le lien entre nos mots d’ordre et leur quotidien ou doute de la possibilité d’inverser la donne.
Mais les choses ont progressé en 10 ans :
– Les organisations ont pris l’habitude de travailler ensemble. Avec des hauts et des bas. Le fait de devoir converger pour inverser le rapport de force semble assez largement partagé.
– L’idée que les services publics sont interdépendants à progresser et commence à irriguer les élus, les personnels, les usagers. Ainsi Lure a connu une mobilisation gigantesque pour sauvegarder son centre pénitencier. Si le centre fermait, la gare allait suivre, puis le bureau de Poste, les médecins, etc.
– Les mobilisations élus-personnels-usagers ont lieu de plus en plus tôt. Auparavant ce n’était que lorsque la fermeture était annoncée désormais ce sont les prémisses qui donnent lieu aux manifestations (fermeture d’un guichet, modification des plages horaires, enlèvement des bancs dans les salles d’attentes des gares, etc.). L’efficacité de cette forme de lutte n’est plus à démontrer.
– Un manifeste pour les services publics du XXIème siècle est en cours de co rédaction. A quels objectifs répond ce manifeste ?
Comment parler de réindustrialisation, de transition écologique, de relocalisation, c’est-à-dire de politiques qui iraient à l’encontre de l’économie mondialisé actuelle sans outils public au service d’une politique publique ? C’est en réalité la démocratie même que permette la fonction publique, les services publics qui servent à imposer l’intérêt général aux intérêts de la finance. Mais cela est insuffisant puisque les gouvernements successifs ne semblent vouloir qu’accompagné le mouvement financier et utilisent le plus clair de leur temps à lui supprimer des cadres, des règles qui devraient s’imposer à lui pour l’intérêt des citoyennes et des citoyens. D’où l’importance de la place qui doit être fait à la démocratisation des services publics. Mais ensuite il nous faut allez plus loin interroger notre conception du service public. Poser le problème des délégations, du milieu associatif, de l’économie social et solidaire. Les liens entre les services publics et les modes, les objectifs de production. Nous devons également chercher des pistes pour convaincre les usagers de l’utilité du statut du fonctionnaire, des statuts particuliers, de l’intérêt de la gestion publique : leur efficacité, leur nécessité reste à démontrer pour nombre de nos concitoyens. Nous devons nous y atteler. L’objectif de ce manifeste est donc d’être un outil de moblisation et de débats. Il se veut inachevé : son objet et d’être débattu au sein des organisations, collectifs et coordinations, susciter des débats publics afin que nous remonte des idées et des pistes à développer. C’est tous ensemble usagers-personnels-élus que nous réussirons à créer un vaste mouvement contre les politiques d’austérité. Le service public est un formidable point d’appui pour permette
Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et des maternités de Proximité
APPEL A LA RESISTANCE DU 4 AVRIL 2004
Née le 4 avril 2004 à St Affrique de la volonté de citoyens, usagers, élus, professionnels de la santé qui ont décidé de s’unir, dans une lutte permanente sans cesse intensifiée
La Coordination Nationale Dénonce :
La Coordination Nationale Exige :
Ce n’est qu’en regroupant toutes nos forces autour des aspirations unanimes de la nation que la France retrouvera son système de santé.
Notre action prendra fin lorsque nous aurons obtenu l’égal accès aux soins de proximité, de qualité et de sécurité pour tous.
Nous appelons tous les citoyens qui refusent le démantèlement de notre système de soins à rentrer en résistance, où qu’ils soient, et à se fédérer en comités de défense.
Notre Santé en Danger
Le collectif “Notre Santé en Danger“ regroupe des associations, collectifs et organisations citoyennes, mutuelles, syndicats et forces politiques. Créé en 2011, il n’a eu de cesse d’informer, de sensibiliser et de mobiliser sur les graves projets de remise en cause du système de soins et de protection sociale. Il a contribué à créer le réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale dont il représente la plate-forme française. Il est porteur de propositions qui ont donné lieu à l’établissement d’un socle commun. Il s’efforce notamment chaque année, avec le réseau européen et au-delà, de faire du 7 avril, journée mondiale de la santé, une journée citoyenne de mobilisations pour la santé, le médico-social et le social.
En 2023, il a été à l’initiative de la démarche unitaire qui a abouti au Texte commun “Nous vous accusons“ , au “Procès des Politiques de Santé“ le 6 avril et aujourd’hui à la co-construction du Tour de France pour la Santé.
Il revendique notamment :
Il s’oppose
Chaque profession a besoin d’un cadre social et juridique, garant des pratiques de ses professionnels. La Fédération des Orthophonistes de France a toujours opté pour un exercice professionnel responsable et défend une approche singulière des patients basée sur la pluralité des références théoriques.
L’orthophoniste reçoit des personnes et non une pathologie. La Fédération des Orthophonistes de France refuse de figer les patients dans une analyse comptable de leurs déficits. Nous nous référons pour cela à un double postulat : le langage est constitutif de l’être humain, et n’est pas un simple instrument à maîtriser. Le patient ne peut donc être réduit à une somme de fonctions. Les orthophonistes de la FOF font vivre des pratiques diverses du métier, avec une approche toujours singulière : c’est dans la rencontre avec chaque patient que peut s’élaborer un chemin forcément unique.
Le poids des contraintes comptables et gestionnaires aboutit à des conceptions réductrices du langage et de la prise en charge de ses troubles. Le risque est de nous voir imposer une visée normative et réductrice du langage au détriment de la prise en compte de la souffrance du patient. L’orthophoniste sait répondre de ses actes et de ses choix autrement que sur le seul plan de la quantification.
La FOF permet la résistance à l’effritement de la notion de soin en orthophonie.
Après le « Manifeste pour une Orthophonie de Soins » écrit en 2001 et au contenu toujours actuel, la FOF et les associations qui ont soutenu ce manifeste ont rédigé en 2004 une actualisation de ce texte :« Quels soins demain en orthophonie? »
La liberté de se référer à la théorie et de penser la pratique clinique dans le domaine des pathologies du langage est de plus en plus limitée, par la mise à l’écart de l’apport des sciences humaines et sociales.
Or, l’orthophoniste fonde sa pratique sur la prise en compte des multiples dimensions des concepts de langage, de langue et de parole.
Pour la FOF, l’enjeu est que les orthophonistes continuent à puiser outils et informations parmi les approches théoriques variées pour fonder leur pratique, adaptée à chaque patient.
La FOF entend susciter une recherche créative, nourrie de diverses références théoriques.
La FOF propose des journées d’études nationales ou en régions qui réunissent des professionnels d’horizons variés et donnent lieu à des publications.
Le Comité de Recherche Théorique et Clinique, société savante de la FOF, organise des conférences et publie des ouvrages de référence.
La Fédération des Orthophonistes de France est aux côtés des professionnels et étudiants tout au long de leur parcours.
La FOF relaie auprès de ses adhérents les décrets parus au Journal Officiel, les changements liés au cadre d’exercice, les avenants à la Convention professionnelle, ainsi que toutes les informations relatives à la profession dans tous ses modes d’exercice. Elle diffuse sans restriction l’information sur le site web de la fédération ainsi que sur les sites et blogs régionaux.
La FOF répond aux questions des orthophonistes et étudiants en orthophonie concernant le cadre légal d’exercice. La commission exercice salarié et la commission exercice libéral apportent une aide à la rédaction de contrats, des conseils individualisés et des informations professionnelles.
La FOF édite un périodique « Le Bulletin de la FOF », destiné à tous ses adhérents. Chacune, chacun est invité à s’y exprimer.
Outre Le Bulletin de la FOF et l’information sur le site, la FOF propose des formations en régions, des groupes cliniques et des groupes de réflexion.
La Fédération des Orthophonistes de France s’implique dans les débats et combats sociétaux et professionnels actuels. Vigilante, la FOF résiste activement aux menaces de déconstruction de notre métier et du système de santé. Elle continue de défendre les salariés et la profession toute entière dans ses deux modes d’exercice : un diplôme unique pour les orthophonistes, une formation initiale théorique et clinique de qualité pour les étudiants.
La FOF considère que la finalité de la Formation initiale n’est pas de former des futurs professionnels standardisés. Faire croire qu’il existe des modèles de pratique est une illusion qui, au contact des patients, risque de devenir une « désillusion ». Un des enjeux de la formation initiale consiste à promouvoir une curiosité face à la complexité des troubles du langage, et à ne pas enfermer les futurs orthophonistes dans des savoirs figés.
La FOF a défendu, lors de la réingénierie du Certificat de Capacité d’Orthophoniste, une conception des études où s’articulent la réflexion sur la relation de soin, l’appropriation des diverses pratiques professionnelles, la clinique et les connaissances théoriques. Ces dernières sont issues des différents courants qui participent à l’élaboration des savoirs dans les champs qui concernent le langage.
Malgré des besoins importants en matière de soins orthophoniques, on assiste à une désertification et à un non-renouvellement des postes salariés dans la fonction publique comme dans le secteur médico-social. La non-reconnaissance du niveau d’études, la volonté de diminuer le nombre des fonctionnaires, les modifications dans l’organisation du système de santé accentuent les difficultés de recrutement et pénalisent le travail au sein des équipes pluridisciplinaires. De ce fait, notre métier/notre expertise devient méconnue des autres professionnels et de ceux qui la prescrivent.
La FOF, engagée avec l’intersyndicale depuis 2012, participe activement à ce combat contre la désertification des postes hospitaliers qui entraîne la destruction du travail pluridisciplinaire pourtant apprécié, efficient et rôdé. Cette désertification induit également une perte de lieux de stages et donc de lieux de formation pour les futurs orthophonistes qui ont de moins en moins accès à ce travail spécifique.
La FOF insiste sur la spécificité du travail salarié. Grâce à son cadre, la pratique institutionnelle et hospitalière est indispensable, par la réflexion clinique interdisciplinaire et l’expérience de l’orthophoniste dans son domaine d’intervention.
C’est pourquoi, la FOF, avec l’intersyndicale des orthophonistes, défend le maintien et le développement des postes dans tous les domaines de consultation.
La FOF, en lien avec les associations partenaires, se bat aussi souvent que nécessaire et par tous moyens : écrits, forums, rencontres avec les ministères, démarches auprès des différentes instances, manifestations et grève… La FOF lutte contre la hiérarchisation et la mise en concurrence des territoires, des professionnels, des patients et contre la destruction de notre système de santé solidaire.
La FOF défend une alternative responsable, face aux injonctions de soins et aux demandes toujours plus pressantes des nouveaux cadres du handicap et de la santé, pour garder dans notre métier le libre choix de nos références théoriques, de formations et de nos outils, dans le cadre des différents textes qui le régissent.
La FOF veille à rester vigilante quant au risque de glissement des recommandations de bonne pratiques, voire à l’obligation de la meilleure pratique et enfin à l’obligation d’une seule pratique possible.
La FOF s’attache à défendre une formation initiale de qualité, mais aussi une formation continue diversifiée avec des références théoriques plurielles et la prise en compte des différents champs du langage.
La FOF questionne les critères de référencement des formations.
La FOF veut soutenir les préoccupations des professionnels sur le terrain dans la clinique, elle se place dans une visée non-normative des pratiques et vise à garantir aux professionnels de demain, la transmission (gravement menacée par la pénurie de maîtres de stages), de nos références plurielles, des valeurs de créativité et d’initiative de notre métier depuis ses origines.
La Fédération syndicale unitaire est en France la première organisation syndicale de l’enseignement.
C’est également la deuxième organisation syndicale de la fonction publique d’État.
La FSU compte 160 000 adhérents.
La FSU fut créée en 1993 après l’éclatement de la Fédération de l’Education nationale (FEN).
Son fonctionnement associe les syndicats nationaux, les sections départementales et les tendances.
Ses statuts actuels favorisent l’égalité en rendant impossible la domination d’un syndicat ou d’une tendance (majorité qualifiée de 70%).
Dans l’intervalle des congrès, la Fédération est administrée par un Conseil délibératif fédéral national (CDFN) qui se réunit sauf exception tous les deux mois et un Bureau délibératif fédéral national (BDFN) qui se réunit sauf exception une fois par quinzaine. Les congrès fédéraux nationaux ont lieu tous les trois ans. La date peut en être avancée par décision du CDFN.
Une fois par an au moins, et autant que de besoin, le CDFN est élargi à l’ensemble des sections départementales de la Fédération : les représentants non élus au CDFN ont voix consultative.
Son secrétaire général est Benoît TESTE.
A l’origine, la FSU est une fédération syndicale constituée de syndicats nationaux généraux, de secteurs ou de métiers relevant du champ de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, de la Recherche, de la Culture et de la Justice. Aujourd’hui, elle est présente dans deux fonctions publiques : État et hospitalière. Elle compte 160 000 adhérents.
La FSU a toujours cherché à construire un nouveau fédéralisme fondé sur :
Elle œuvre en faveur de choix éducatifs, économiques et sociaux de justice, d’égalité, de solidarité, de laïcité et de démocratie. Elle contribue à la défense et à la promotion des Droits de l’Homme. Elle favorise le développement du rôle et de la place des femmes dans la société. Elle agit pour ces objectifs en France, en Europe et dans le monde. Elle favorise la coopération et la solidarité syndicales internationales, notamment avec les pays les plus pauvres.
La Fédération donne la primauté au dialogue et à l’écoute mutuelle. Elle a en permanence le souci de débattre avec l’ensemble des personnels, de défendre avec force leurs revendications, et, d’élaborer des propositions afin de construire des alternatives aux politiques actuelles. Elle associe l’ensemble des syndiqués au débat et à la vie de la Fédération. Ainsi, elle favorise l’émergence d’un véritable point de vue fédéral dans lequel chacun peut se reconnaître.
Le fonctionnement de la Fédération associe les syndicats nationaux, les sections départementales et les courants de pensée.
La FSU défend les valeurs de démocratie, de laïcité dans tous leurs aspects et toutes leurs dimensions, de justice, d’égalité, de solidarité.
La FSU oeuvre :
Nous sommes face aux suppressions d’emploi, aux condition de travail insupportables (flexibilité, déréglementation des horaires de travail, rotations jour/nuit), aux salaires bloqués. Ces attaques passent par la remise en cause du code du travail, des conventions collectives, du statut des fonctionnaires.
Des décisions politiques visent l’asphyxie du service public et organisent sa privatisation : c’est la marchandisation du soin et du travail social.
Il faut construire un lien capable d’imposer un réel rapport de force pour mieux se défendre collectivement et individuellement.
Le syndicat doit être fort, unitaire, démocratique, indépendant de tout pouvoir pour assurer la défense quotidienne des droits acquis et en conquérir de nouveaux. Ce sont ces valeurs que SUD Santé Sociaux entend défendre.
Salariés, étudiants, retraités de la santé et du social travaillant dans le public (hospitalière, GIP...) ou dans le privé (associations, entreprises, fondations...) : adhérez à la fédération SUD Santé Sociaux
Le Syndicat de la Médecine Générale (SMG) est né en avril 1975. Il a regroupé des médecins généralistes autour d’une charte comportant des points essentiels :
1- Lutter contre les véritables causes de la maladie
2- Imposer une formation adaptée aux besoins
3- Transformer les conditions de travail
4- S’opposer à l’emprise du profit sur la médecine
5- Être responsable devant la collectivité
Cette charte a été réactualisée en 1986, puis en 2010, mais ces points sont plus que jamais d’actualité.
Le SMG se bat depuis toujours contre le secteur privé à l’hôpital, le secteur II à honoraires libres, l’inégalité d’accès aux soins, le lobby de l’industrie pharmaceutique, le paiement à l’acte qui incite à une médecine à la chaîne et à l’inflation des consultations et qui ne doit plus être le seul mode de rémunération en médecine ambulatoire.
Le SMG analyse les perversions du système actuel et ses dérives. Il met en avant des solutions pour sortir la médecine de la logique marchande, en remettant la santé dans le champ public et politique.
Le SMG revendique pour les médecins un statut professionnel où soit prise en compte une pratique médicale globale comprenant le soin, la formation médicale individuelle et l’information auprès des personnes (prévention et dépistage).
Devant la menace de la privatisation de l’Assurance maladie, signe d’une politique de libéralisation plus générale, le SMG travaille avec d’autres groupes professionnels et des associations (Attac, syndicats de salariés, mutuelles, collectif de défense des droits des femmes, Syndicat de la Magistrature, Confédération Paysanne) pour élaborer ensemble des alternatives aux schémas libéraux.
Les conditions sociales déterminent en grande partie l'état de santé, il est indispensable de les prendre en compte: En assurant des revenus et un logement décents à tous·tes, en mettant en place un revenu inconditionnel, en renforçant les dispositifs sociaux, en améliorant les droits des travailleur·euses, en soutenant les luttes sociales, et en alertant sur les violences du monde du travail.
Les inégalités sociales sont le fruit de processus historiques et de rapports de domination. Nous soutenons les luttes contre le racisme, le sexisme, les LGBTQI-phobies, le classisme, la grossophobie, le validisme, en coopération avec les associations et les personnes concerné·es. En particulier, il est essentiel de reconnaître le racisme systémique en santé et de lutter contre de façon active.
En santé, tous ces rapports de domination sont renforcés par la position de pouvoir qu’occupe le médecin : il est urgent de mieux répartir les pouvoirs médicaux.
➔ L’environnement.
Selon la déclaration de l'OMS de novembre 2015 : « Le changement climatique représente la plus grande menace pour la santé dans le monde au XXIe siècle. Les professionnels de la santé ont le devoir de veiller à la bonne santé de la population mondiale et des générations futures. »
Le SNJMG s’engage à faire connaître et à diffuser les données scientifiques concernant le lien entre la santé et l'environnement et à lutter contre la stratégie du doute des groupes industriels pollueurs qui se présentent parfois comme défenseurs de la "science vraie »; à militer avec les autres acteurs de la société civile pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à dénoncer les discours mensongers du capitalisme vert et à participer à l'effort d'adaptation collectif pour faire face à la crise climatique d'une façon juste et solidaire.
Seule une transformation radicale de nos sociétés, de nos modes de production et de notre système de santé nous permettra de protéger la santé du plus grand nombre.
2. S'engager pour une politique de santé accessible pour toutes et tous
La structuration du système de santé n'est pas neutre et participe aux inégalités sociales de santé. L'équité et l'accessibilité sont essentielles.
Nous prônons une médecine sociale qui appréhende les questions de santé comme des questions sociales et qui met en place des actions sanitaires permettant un changement social.
Nous luttons pour un service de santé public accessible à tous·tes, couvert intégralement par la Sécurité Sociale, en capacité de répondre aux besoins de santé de l'ensemble de la population du territoire. Le secteur public de santé doit être préservé de toute logique entrepreneuriale ou lucrative.
L'offre de soins doit être répartie sur l'ensemble du territoire en fonction de la population, les soins spécialisés doivent être décentralisés et il est urgent de rénover les structures publiques et la politique de santé en outre-mer. Nous sommes aussi en faveur du développement d'organisations alternatives, comme les centres de santé autogérés, qui favorisent des approches communautaires avec la participation des habitant·es et partagent des valeurs comme l’égalité salariale, l’horizontalité, la bienveillance, et l’indépendance.
Nous sommes pour l’abolition du paiement à l'acte et de la tarification à l'activité : ils introduisent une dimension de rentabilité et de performance qui entrave la vision globale du soin que nous défendons. Il est délétère que l'intérêt économique des soignant·es puisse modifier les choix thérapeutiques et pousse à privilégier des soins inadaptés mais plus lucratifs.
Nous militons pour la socialisation des moyens de production des médicaments et du matériel médical essentiels, pour garantir une gestion transparente et une indépendance essentielle vis-à-vis des industries pharmaceutiques. Nous sommes contre les brevets sur les produits de santé qui sont un frein majeur de l’accès aux soins. Il est fondamental de développer une expertise et une recherche publique en santé.
Nous réclamons le 100% Sécurité Sociale et le concept de "Single Payer"pour simplifier les démarches pour les assuré·es, permettre une égalité de couverture santé et des remboursements plus rapides. Nous sommes pour le tiers payant généralisé.
Nous demandons l'abolition de la différentiation de couverture santé selon la régularité de séjour, et nous sommes favorables à la régularisation de toutes les personnes étrangères. Nous demandnos la fermeture des Centres de Rétention Administratifs (CRA).
3. Repenser collectivement l'organisation des acteurs et actrices du monde de la santé
Nous défendons une égale reconnaissance de tous·tes les professionnel·les de santé : chaque acteur est indispensable et utile dans les soins. Nous militons pour plus d'égalité dans les statuts et dans la rémunération de tous·tes les professionnels, dont les soignant·es étranger·ères. Nous considérons la coopération inter-professionnelle comme indispensable à une prise en charge globale de la santé.
Nous militons pour une coopération entre les usager·ères et les professionel·les de santé. Nous soutenons les luttes sociales des usager·ères, des aidant·e·s et de leurs associations. Nous voulons contribuer à bâtir avec elleux une relation basée sur l'échange et le partage des savoirs. Nous exigeons une représentation et un réel pouvoir de décision des usager·ères et des associations dans les instances de santé afin d'assurer des décisions justes et équitables pour tous·tes.
Des conditions de travail épanouissantes sont nécessaires pour toutes et tous : un équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle est essentielle pour des soins de qualité, y compris pour les étudiant·es.
Nous sommes contre les Ordres de santé dont l'objectif est la défense du statut et des intérêts matériels de la profession au détriment des intérêts des usager·ères. Nous avons besoin d'institutions mixtes incluant au moins des professionnel·les de la santé, des usager·ères et des acteur·ices issu·es des sciences sociales et du juridique, dont l'objectif serait la promotion de la santé de tous·tes et l'adaptation à l'évolution des besoins en santé.
4. Améliorer la qualité des soins
Nous défendons une approche bio-psycho-sociale globale de la personne, en prenant en compte la diversité et l'individualité de chacun·e. Nous désirons pratiquer une médecine basée sur l'écoute et la collaboration entre soignant·e et soigné·e dans le respect mutuel.
Le SNJMG s'engage en faveur de soins conformes aux dernières données de la science. Nous militons pour une information complète et honnête des patient·es pour leur permettre une véritable décision partagée.
La prise en charge de la douleur est une priorité : la parole des patient·es doit être prise au sérieux et la douleur aiguë doit être traitée comme une urgence.
Nous condamnons l'utilisation des pratiques de contention, d'isolement et de médication abusive en milieu psychiatrique.
Nous luttons contre la psychiatrisation des pathologies somatiques courantes, l'étiquetage systématique des patient·es selon leurs antécédents psychiatriques, la détérioration des soins pour les usager·ères de psychiatrie et les mauvais traitements subis par les personnes neuroatypiques dans les soins courants.
Nous appelons à repenser le soin psychique en dehors d'une vision sécuritaire, pharmaco-psychiatrique et managériale des usager·ères. Nous appelons à renforcer l'offre de soin public en santé mentale pour permettre un accès libre et inconditionnel à tous·tes les personnes en ayant besoin, tout en travaillant à la prévention en santé mentale et à l'adaptation aux personnes neuroatypiques ainsi que la protection de leurs droits.
Nous soutenons les approches de réduction des risques, déjà menées par de nombreuses associations dans différents domaines (pratiques sexuelles, usage de drogue), nous voulons les développer dans toutes les pratiques de santé.
5. Être exigeant vis-à-vis de la formation médicale
Le SNJMG réclame une formation de qualité pour les futur·es médecins et médeciennes généralistes, dans leurs fonctions hospitalières, dans leur cycle universitaire et dans toute formation spécifique à la Médecine générale.
Les Facultés de Médecine doivent garantir devant la loi une formation sans harcèlement moral ou sexuel.
Les contenus des enseignements doit être rénovés pour former les étudiant·es à une médecine adaptée aux patient·es plutôt qu'une médecine paternaliste, verticale et mécaniste. Les patient·es, les autres professionnel·les de santé, et les enseignants en sciences humaines et sociales doivent intervenir dans la formation.
Nous souhaitons davantage de formations pratiques adaptées aux réalités sociales rencontrées en exercice (violences faites aux femmes et aux enfants, précarité, transidentité, contraception, avortement, fin de vie, etc).
Nous réclamons une formation indépendante de l’industrie pharmaceutique. Nous militons pour la disparition pure et simple des "visites médicales ».
Nous sommes pour une re-certification des profesionnel·les de santé au bout d'un certain temps d'exercice ou à défaut une Formation Médicale Continue obligatoire et réellement contrôlée, afin d'assurer de manière pérenne aux patient·es des soins conformes aux dernières données de la science.
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Notes:
Ce document représente l'engagement individuel et collectif des adhérent·es à œuvrer pour des objectifs communs. Sa lecture est préalable à toute adhésion. Le syndicat et ses adhérent·es se donnent pour mission de contribuer à la défense de la santé de la population. Dans cet objectif, nous considérons qu'il est indispensable de favoriser les alliances entre les professionnel·les et les usager·ères et de partager la parole avec les premier·ères concerné·es. Ensemble, nous souhaitons interroger nos pratiques médicales et l'organisation des soins en prenant à bras-le-corps les inégalités sociales de santé et les déterminants sociaux de la santé.
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) fonctionne de manière horizontale : ce document a été élaboré par les adhérent·es participant au Discord du syndicat et expose les principales positions défendues par le syndicat en 2021.
Syndicat National des Infirmier(e)s Conseiller(e)s de Santé-FSU
Le SNICS-FSU est le syndicat majoritaire des infirmier.es de l'Éducation nationale, dont l'objet est la défense et l'émancipation de la profession infirmière.
Lors des dernières élections professionnelles de décembre 2018, le SNICS-FSU a été plébiscité par 59% de la profession avec un taux de participation à 69%.
Exigeant et déterminé, depuis sa création en 1993, le SNICS-FSU est l’organisation majoritaire chez les infirmier.es de l’Éducation nationale. Le SNICS-FSU est un syndicat professionnel qui vise:
• l’amélioration du service rendu aux élèves et étudiant.es
tout en favorisant leur réussite scolaire,
• l’émancipation notre profession
• l’évolution de nos carrières et conditions de travail
A l’écoute, fort de son expérience et porteur de valeurs de transparence et d’équité, le SNICS-FSU s’engage, dans un réseau syndical maillant toutes les académies, à représenter la profession et à défendre chacun sans discrimination et dans le respect des règles :
• respect des droits de chacun.e
• refus de l’arbitraire et des critères subjectifs
• soutien et défense en cas de difficulté
• garantie d’une information objective en direction de tous.tes les collègues, syndiqué.es ou non
Le SNICS_FSU vous rend compte de son action dans ses publications nationales et académiques.
1. Le syndicat des psychiatres en formation
Dans la suite de mai 1968, qui a été marquée par la séparation de la neurologie et de la psychiatrie, les psychiatres en formation (qui n’étaient pas tous internes : on pouvait devenir spécialistes avec un cursus universitaire sans stages hospitaliers…) se sont regroupés en syndicat clairement à gauche, rassemblant de jeunes psychiatres qui remettent en cause l’enfermement psychiatrique et la Loi de 1938. L’action du Syndicat des psychiatres en formation repose sur la place des étudiants en psychiatrie dans l’élaboration des contenus de la formation de nouvelle psychiatrie. Le débat en son sein traite autant de la définition du rôle du psychiatre que la place de l’antipsychiatrie, de la psychanalyse, de la pensée de Michel Foucault et des débuts de la politique de secteur psychiatrique. Le but qui s’en dégage est de transformer l’asile psychiatrique et l’approche du soin psychique. Dès cette période, le débat s’alimente de la double expérience des pratiques de psychothérapie institutionnelles et de la dés-institutionnalisation de Franco Basaglia en Italie qui préfigurent un syndicat de la psychiatrie. Considéré avec un mélange d’agressivité et de bienveillance amusée par les ainés, il a reçu le soutien de célébrités comme Lebovici ou Henri Ey. Celui-ci, invité par le syndicat à son premier congrès, a commencé son intervention ainsi : « Je souhaite m’inscrire au syndicat des psychiatres en formation car lorsque l’on est psychiatre, on est toujours en formation ». Formule toujours d’actualité.
2. Le syndicat de la psychiatrie
Dans les années 1970, la question s’est vite posée : une fois la formation terminée, s’est posé son dépassement entre devenir le Syndicat de la psychiatrie ou rejoindre le Syndicat des psychiatres des hôpitaux qui a été le choix d’une minorité. Le syndicat de la psychiatrie milite pour une psychiatrie et non les psychiatres, sur le modèle du syndicat de la magistrature axé sur une politique de justice soucieuse de l’ensemble des citoyens. Faisant partie de l’Union syndicale de la médecine en association avec le Syndicat de la médecine générale – entre autres -, l’USP défend de nouvelles pratiques institutionnelles, les droits humains des malades et la suppression de la loi de 1838 et de l’asile. 1981 est le moment de soutien de Jacques Ralite à Sotteville-lès-Rouen qui prône une politique de sortie de la psychiatrie asilaire, puis au Rapport Demay de 1982 qui en établit les contenus.
3. L’union syndicale de la psychiatrie
Dans les années 1990, un syndicat d’internes, le CNIAIP se rapproche du Syndicat de la psychiatrie et la fusion donne naissance à l’Union syndicale de la psychiatrie lors d’un congrès à Lyon. Bruno Gravier est le premier président. Tout en restant proche du syndicat de la médecine générale et de sa revue Pratiques, l’USP développe de nombreux partenariats avec des associations et des collectifs proposant des alternatives à la société néolibérale. L’USP mène une action victorieuse de reconnaissance de statuts de praticiens à temps partiels, et adhère au CASP qui fédère des syndicats de psychiatres publics et privés. Elle s’oppose aux lois d’internement sans rejeter toute judiciarisation. Elle se distingue des autres syndicats de psychiatres par sa gouvernance avec un(e) président(e) élu pour 3 ans qui ne peut être reconduit. Sa dimension clinique est sa participation à Pratiques de la folie et politique des pratiques avec le CEDEP sur le plan européen. Le socle idéologique est fondé sur l’importance du champ politique pour notre discipline, le lien avec les sciences humaines, l’importance de la psychopathologie. Ses membres ont des convictions politiques variées, ce qui en fait une organisation où les débats ont une place importante et où la tradition a toujours respecté un dissensus courtois.
Sa constance a été de militer pour une autre psychiatrie, en particulier dans son opposition à la Loi sarkozyste de 5 juillet 2011 et les différents textes contre la récidive et la rétention de sûreté, en lien étroit avec entre-autres le Syndicat de la magistrature et des associations de patients.
Act-up Sud Ouest
Prévention et réduction des risques
Actions de prévention et de réduction des risques en milieu festif sur l’ensemble du territoire régional de Midi-Pyrénées
Social & accompagnement
Permanence sociale et accompagnement des personnes malades, discriminé-es en raison de leur statut sérologique, de leurs orientations sexuelles et/ou de leur identité de genre.
Action politique & militante
Participation aux rassemblements, manifestations et actions en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, de la défense de la santé et contre l’ensemble des discriminations. Participation aux antennes régionales de nationales de veille sanitaire et sociale sur le VIH/ Sida et les hépatites
« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l'éducation, de la justice, de l'information et de la culture, attirons l'attention des Pouvoirs Publics et de l'opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
A l'Université, à l'École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l'information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s'accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.
Au nom d'une idéologie de "l'homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s'est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.
Nous, professionnels du soin, du travail social, de l'éducation, de la justice, de l'information et de la culture, refusons qu'une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l'éducation, la justice, l'information et la culture.
Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »
Roland Gori et Stefan Chedri, le 22 décembre 2008
Association des Médecins Urgentistes de France
Fondée en 1997, l’Association des Médecins Urgentistes de France mène un combat pour une médecine d’urgence unie et indivisible et pour un service de santé public de qualité. Elle lutte contre toute forme de discrimination professionnelle en médecine d’urgence.
L’association a pour but de promouvoir la médecine d’urgence et ses acteurs ainsi que de l’ensemble du système sanitaire et social en lien avec la médecine d’urgence. Elle défend un service public garantissant l’égalité, la qualité et la sécurité des soins dans une conception globale de la santé.
L’AMUF c’est une représentativité aux instantes nationales et départementales, (CODAMUPS, Commission Statutaire et Disciplinaire CNG, CTRU…), qui bénéficie d’une présence médiatique grâce à l’implication et la notoriété de son président. L’association est composée d’un conseil d’administration qui soutient une politique, travaille les dossiers et vous représente dans de nombreuses instances.
Un syndicalisme fort est un gage de sécurité morale et sociale pour vous-mêmes professionnels de santé, et aussi pour les usagers du système public de soin.
L’AMUF se bat pour la défense des droits sociaux des urgentistes, l’amélioration des conditions de travail. La défense du service public se fait aux cotés des syndicats de médecins hospitaliers. Adhérer à l’AMUF c’est ne plus être seul en participant à la vie sociale de sa profession, devenir acteur de sa vie professionnelle pour en garantir son indépendance.
ATTAC
(Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne)
Attac est une organisation internationale impliquée dans le mouvement altermondialiste. Dès sa création Attac s’est développée dans le monde avec, en 1999 la mise en place d’un réseau des Attac autour d’une charte internationale.
Attac était présente en 1999 à Seattle lors des manifestations ayant provoqué l’échec des négociations de l’OMC. Elle a été une des organisations à l’initiative de la création du 1er forum social mondial à Porto Alegre en 2001. Elle est présente depuis 10 ans dans les contre sommets et les manifestations face au G8, au G20, l’OMC, contre la guerre en Irak... Elle s’est également mobilisée avec le mouvement pour la justice sociale et climatique.
Aujourd’hui l’association est active dans plusieurs pays en Europe et dans le monde.
collectif inter-hôpitaux (CIH)
Le collectif inter-hôpitaux (CIH) s’inscrit dans la définition d’un collectif (loi 1901) en ce qu’il est un ensemble de personnes qui se rassemblent dans un but commun. Le but commun est la défense de l’hôpital public.
Ce collectif s’est constitué début septembre autour de quelques personnes (ces personnes constituent le « bureau » du CIH) et depuis cette date de nombreuses personnes l’ont rejoint : représentants des usagers, paramédicaux, personnels administratifs, internes, médecins titulaires, étudiants, etc…Le CIH est ouvert aux membres d’autres collectifs comme par exemple le collectif inter-urgences avec lequel le CIH discute étroitement depuis sa formation. Il est également ouvert aux membres d’organisations syndicales avec lesquelles le CIH est en contact permanent.
Le CIH est composé de membres égaux, pouvant faire des propositions aux autres membres et pouvant exercer des responsabilités. La coordination du CIH est assurée par un « groupe de coordination » dont les membres se retrouvent lors de réunions hebdomadaires. En accord avec ses principes fondateurs et dans un souci de représentativité large, le groupe de coordination a élu 3 coprésidents : une représentante des usagers, une infirmière et un médecin.
Les décisions sont prises sur le principe du consensus. Les propositions issues de ces réunions sont ensuite partagées avec les collectifs locaux.
En effet, le CIH a appelé chaque hôpital à créer un collectif local sur ce même mode de fonctionnement en se saisissant des propositions qui ont été faites (carte des CIH locaux). Chaque collectif local doit définir ses propres modalités de fonctionnement. L’ensemble des coordonnateurs des CIH locaux communique et partage régulièrement des informations, par mail notamment.
Le CIH a choisi de tenir des AG ouvertes à tous, permettant le débat interne mais également avec les autres collectifs ou les organisations syndicales. Le choix a été fait de soumettre au vote les motions qu’il défend auprès des pouvoirs publics. Ces motions fondatrices ont été votées le 10 octobre, avec des demandes précises concernant l’hôpital public (voir ci-dessous), elles constituent le socle sur lequel les membres du CIH se mobilisent. Les modalités d’action peuvent également être mises en discussion et votées lors de ces AG.
Le fonctionnement du CIH est donc conforme à la définition de ce qu’est un collectif. Il n’est pas une organisation syndicale et n’en a donc pas les modalités de fonctionnement. Les personnes qui souhaitent faire partie du CIH doivent accepter ce mode de fonctionnement ouvert qui a pour principe le consensus large.
Les différentes composantes du CIH (groupe des coordinations locales, AG, autres collectifs ou organisations syndicales…) participent au but commun de défendre l’hôpital public, mais chaque CIH local et chaque organisation participant aux réunions/AG du CIH est libre choisir des modes d’action différents.
Collectif Inter Urgences (CIU)
Face aux restrictions budgétaires, aux difficultés d’accès à la médecine de ville, aux changements des besoins de la population, à la politique ambulatoire, à l’augmentation de la pauvreté etc, la médecine d’urgence a vu son exercice exploser au cours des deux dernières décennies.
Le Collectif Inter Urgences est issu de la volonté de paramédicaux motivés à porter l’amélioration des conditions de travail et d’accueil au sein des structures d’urgences.
C’est la première association professionnelle d’ampleur pour l’exercice paramédical aux urgences. Si les termes d’amont, d’aval, d’hospitalisation brancard, de décès indus, de précarité, d’accès aux soins pour tous, de qualité empêchée, d’agressivité vous sont familiers, alors vous partagez peut-être déjà sans le savoir les idéaux du collectif !
Il convient d’en distinguer deux aspects :
Collectif des Médecins Généralistes pour l'Accès aux soins
Collectif National pour les Droits des Femmes
Le Collectif National pour les Droits des Femmes est un regroupement d’associations féministes, de syndicats et partis politiques constitué le 24 janvier 1996.
Il s’est constitué après la manifestation du 25 novembre 1995, qui à l’orée du mouvement social, a rassemblé 40 000 personnes dans la rue. Deux tiers de femmes, un tiers d’hommes, toutes générations confondues.
Il se fixe comme objectif de faire passer dans les faits, dans la pratique, l’égalité formelle que les femmes ont conquise durant tout le vingtième siècle.
Il se bat sur tous les terrains où les femmes souffrent de discriminations et de traitement inégalitaire, de violences, de manquement à leur dignité.
Il intervient dans des domaines aussi variés que la réduction du temps de travail, l’égalité professionnelle, le travail de nuit, les équipements collectifs, la famille, le travail domestique, les violences, la lesbophobie, la place des femmes dans la vie publique, la lutte contre le Front National et ses clônes, la lutte contre le sexisme, l’école, la mondialisation libérale, la solidarité internationale, etc...
Pour nous joindre : écrire à :
Collectif National pour les Droits des Femmes
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
Mail : collectifdroitsdesfemmes@gmail.com
Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (CADAC)
La Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (CADAC), fondée en 1990, est un rassemblement d'associations, de syndicats, de partis politiques dont l'objectif commun est la défense du droit des femmes à disposer de leurs corps.
Femmes Solidaires
Femmes solidaires s’engage pour faire reculer toutes formes de discriminations et développer une éducation non sexiste et non violente.
Elle informe, sensibilise sur les droits des femmes afin de contribuer à l’évolution des mentalités vers une société libérée des rapports de domination. L’association défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d’égalité pour les droits des femmes, de paix et de liberté.
Forte d’un réseau de 190 associations locales réparties sur toute la France et dans les Dom-Tom, l’association s’adresse à toutes les femmes qui veulent défendre leurs droits et leur liberté en leur permettant de devenir actrices et d’oser une parole à l’occasion d’actions locales, des rencontres, des sorties culturelles…
L’association anime des permanences d’écoute pour conseiller, orienter et accompagner les femmes dans leurs démarches (sur rendez-vous). Elle intervient dans le monde éducatif.
Elle se porte partie civile dans les procès relatifs aux violences faites aux femmes.
Femmes solidaires engage de nombreuses campagnes internationales sur la situation des femmes dans le cadre de solidarités réciproques : lorsque les droits des femmes progressent dans un pays, cela encourage les autres femmes du monde à continuer leur lutte.
L’association bénéficie d’un statut consultatif aux Nations Unies, est affiliée au Comité Inter-Africain.
Femmes solidaires est co-fondatrice du Réseau International Féministe et Laïque.
Clara-magazine est un magazine de l’actualité féministe et féminine édité pour Femmes solidaires.
Interviews, reportages, brèves, dossiers thématiques vous permettent d’avoir un point de vue global sur l’égalité femmes / hommes en France et dans le monde.
Clara-magazine bénéficie également d’une longue expérience d’animation de colloques, débats autour d’une thématique.
Clara-magazine propose des expositions pédagogiques qui visent à informer sur les droits, à promouvoir l’éducation non sexiste et non violente, à prévenir les conduites discriminatoires. Chaque exposition propose un parcours simple et innovant.
L’équipe de rédaction intervient aussi auprès des jeunes en milieu scolaire, dans des centres d’animations… pour sensibiliser toutes les tranches d’âges.
site web : Clara magazine
En vente par abonnement 6 numéros par an.
Fondation Copernic
Ne se résignant pas à l’ordre néolibéral, la Fondation Copernic participe au débat public en apportant un autre éclairage sur les questions sociales et économiques. Résolument engagée auprès de toutes celles et ceux qui souffrent, qui luttent pour une société moins inégalitaire, elle partage les analyses de ses groupes de travail rassemblant universitaires et acteurs du mouvement social, afin d’outiller chacun-e, et pas seulement les militant-e-s, en arguments et propositions alternatives.
Soucieuse de son indépendance, elle reste par principe hors du jeu électoral. N’étant dépendante d’aucun parti politique, syndicat, association, elle s’adresse à travers ses publications et l’organisation de rencontres, de mobilisations, à toutes les organisations politiques, syndicales et associatives, à toutes celles et ceux désirant remettre à l’endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers.
Médicament bien commun
Salarié(e)s de l’industrie pharmaceutique, professionnels de la santé, chercheurs, retraité(e)s, journalistes, sociologues, élu(e)s, syndicalistes, militant(e)s politiques ou d’associations…nous avons décidé de contester la marchandisation de la santé et d’arracher les pouvoirs de décision pour répondre aux besoins universels de santé. Pour commencer, travailler sur cet outil de la marchandisation qu’est le brevet du médicament.
Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament
Respectivement ancienne vice-présidente et ancien président d’Act-Up Paris, Pauline Londeix et Jérôme Martin ont fondé en juin 2019 l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicaments, pour veiller à la mise en place en France de la « Résolution sur la Transparence », une résolution sur la transparence sur les marchés pharmaceutiques votée à l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2019. À ce jour, en dehors du travail effectué pour ce rapport, OTMeds ne reçoit aucun financement et fonctionne sur la base d’un travail bénévole ainsi que d’un large réseau national et international. Nous n’avons aucun lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.
En septembre 2019, OTMeds a publié une « check-list de la transparence », un document qui rassemble certaines des informations indispensables qui doivent être disponibles pour le régulateur public afin d’évaluer la pertinence du prix d’un médicament au moment de la fixation de son prix. Elle a été utilisée par plusieurs institutions. En octobre 2019, OTMeds a proposé aux parlementaires français ainsi qu’au gouvernement des propositions d’amendements et de décrets pour que la France commence à mettre en œuvre au niveau national la résolution sur la transparence de l’Assemblée Mondiale de la Santé dans le cadre du projet de loi de finance de la sécurité sociale. L’Observatoire a obtenu qu’un amendement sur le sujet soit co-signé par la France Insoumise et LREM, une alliance inédite qui prouve l’intérêt de la démarche. Censuré pour des raisons formelles par le Conseil constitutionnel, l’amendement a été adopté l’année suivante suite à un nouveau travail de l’Observatoire.
Nous sommes invités par différentes institutions, séminaires de recherche, conférences en économie ou propriété intellectuelle, pour y présenter notre démarche et l’importance de l’angle de la transparence pour préserver les systèmes de protection sociale. En France, nous avons été auditionnés par le CCNE en juin 2020 pour son avis n°135 sur l’accès aux innovations thérapeutiques, par le Sénat en novembre 2020 dans le cadre de l’élaboration d’une proposition de loi portant création d’un pôle public du médicament, par l’Assemblée nationale dans le cadre de la mission d’information sur le médicament ou encore l’Institutionnal Review Board de l’Institut Pasteur. À l’étranger, nous avons été auditionnés par les parlementaires du Bundestag allemand autour de la résolution Transparence et de l’amendement français (février 2020) ou le conseil national éthique et de bio-éthique belge (mars 2021). Nous avons co- organisé un événement autour de la résolution Transparence et de ses applications avec le Global Health Center de Genève, en parallèle de l’Assemblée mondiale de la Santé de mai 2020. Nous sommes par ailleurs intervenus à une session du Fair Pricing Forum organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé en avril 2021.
People’s Health Movement
Qu'est-ce que le Mouvement pour la santé des peuples (MPS) ?
Le Mouvement populaire pour la santé est un réseau mondial qui rassemble des militants de la santé, des organisations de la société civile et des institutions universitaires du monde entier, en particulier des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (L&MIC). Nous sommes actuellement présents dans près de 70 pays. Guidée par la Charte des peuples pour la santé (PCH), le MPS travaille sur divers programmes et activités et s'engage à fournir des soins de santé primaires complets et à s'attaquer aux déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la santé.
Le monde est confronté à une crise sanitaire globale caractérisée par des inégalités croissantes au sein des nations et entre elles et par des millions de décès évitables, en particulier chez les pauvres. Cette situation est due en grande partie à des structures économiques injustes qui enferment les gens dans la pauvreté et la mauvaise santé. En 2000, des militants, des universitaires et des professionnels de la santé se sont réunis pour la première Assemblée populaire de la santé. La Charte des peuples pour la santé (PCH), notre document fondateur, a été élaborée et PHM est né.
La Charte populaire de la santé - PCH - est le cadre dans lequel PHM agit et offre une orientation stratégique au mouvement. C'est à la fois un outil de plaidoyer et un cadre d'action. En adhérant à la Charte, on devient membre du MPS. La PCH approuve la déclaration d'Alma Ata et affirme que la santé est une question sociale, économique et politique, mais surtout un droit humain fondamental.
L'appel à l'action du Cap, adopté lors de la troisième assemblée de la santé des peuples au Cap, en Afrique du Sud, approfondit et actualise l'analyse de la PCH.
La déclaration de la quatrième Assemblée populaire de la santé, qui s'est tenue au Bangladesh en 2018, peut être consultée ici.
Vision du PHM : "L'équité, le développement écologiquement durable et la paix sont au cœur de notre vision d'un monde meilleur - un monde dans lequel une vie saine pour tous est une réalité ; un monde qui respecte, apprécie et célèbre toute vie et toute diversité ; un monde qui permet l'épanouissement des talents et des capacités des personnes afin qu'elles s'enrichissent mutuellement ; un monde dans lequel les voix des personnes guident les décisions qui façonnent nos vies....".
Objectifs :
Promouvoir la santé pour tous par le biais d'un mouvement équitable, participatif et intersectoriel et en tant que question de droits.
Plaider pour que le gouvernement et les autres agences de santé garantissent un accès universel à des soins de santé, une éducation et des services sociaux de qualité, en fonction des besoins des personnes et non de leur capacité à payer.
Promouvoir la participation des personnes et des organisations populaires à la formulation, à la mise en œuvre et à l'évaluation de toutes les politiques et de tous les programmes sanitaires et sociaux.
Promouvoir la santé, l'équité et le développement durable en tant que priorités absolues dans l'élaboration des politiques locales, nationales et internationales.
Encourager les gens à trouver leurs propres solutions aux problèmes de santé locaux.
Demander des comptes aux autorités locales, aux gouvernements nationaux, aux organisations internationales et aux entreprises.
Le PHM est un réseau de réseaux, d'organisations et d'individus avec quelques programmes soutenus de manière centrale (pour plus d'informations, voir ci-dessous). En tant que mouvement, nous ne suivons pas de structures rigides, mais d'une manière générale, le MPS est structuré comme suit Lês mear...
MPS en tant que moteur de changement
Le travail essentiel du MPS est celui de ses composantes, en particulier les cercles nationaux et les réseaux internationaux. En tant qu'organisation de réseau, elle fournit des canaux de communication et des opportunités qui relient les éléments très divers du mouvement dans son ensemble Lês mear...
Printemps de la Psychiatrie
Après tant d’années de restrictions budgétaires touchant la psychiatrie alors que la demande de soins de la population ne cesse d’augmenter, après ces « réformes » qui ont mis à mal le cœur des métiers du soin et leur sens même, on parle à nouveau d’hospitalité, de respect, de dignité. Ce changement est dû aux grèves dures de collectifs soignants dans une dizaine d’ hôpitaux (sans doute plus) , certains allèrent même jusqu’à mettre leur vie en jeu. C’est dans cette dynamique que nous nous sommes inscrits dès l’automne 2018, patients, familles et professionnels. Nous voulons par une coordination de nos actions, partout sur le territoire, parvenir à sauver le soin psychique; nous voulons revaloriser et repenser le travail soignant. Au fil des débats, c’est l’idée d’un Printemps de la Psychiatrie qui a émergé, l’appel à un mouvement de renouveau du paysage de la psychiatrie. Et c’est collectivement que nous avons rédigé le Manifeste « Pour un renouveau des soins psychiques ». C’est un point de départ qui nous paraît important et qui a recueilli des soutiens variés et déjà nombreux mais ce n’est bien sûr en rien un texte sacré. Notre ambition est modeste mais grande à la fois : que ce Manifeste puisse susciter des débats et conforter le désir d’agir dans des dizaines de villes. Au-delà des patients, familles et soignants, tous les citoyens sont concernés par la situation devenue catastrophique dans les lieux de soins et peuvent rejoindre le mouvement pour que cela change ! Le 11 et 12 mars 2022, se sont tenues les Assises citoyennes du soin psychique.
Stop Précarité
Le réseau STOP PRECARITE est né en 2001 à l'initiative et en soutien de jeunes salarié-e-s de la restauration rapide et du commerce en grève chez Mac Do, Pizza Hut, Maxilivres, la FNAC..., et a décidé de s'organiser face à la précarité du travail. Cette précarité n'a cessé de se développer sous de multiples formes : sous-traitance, auto-entreprenariat contraint, ubérisation, emploi sans titre de séjour. Les luttes se multiplient et obtiennent des victoires. Mais le droit du travail ne cesse de reculer. Connaître le droit du travail, ce qu'il en reste, permet de mieux se défendre face à son patron, d'organiser la solidarité avec ses collègues, car la lutte permet seule de conserver ses droits au travail et d'en arracher de nouveaux. Depuis 2004, des juristes du travail et des syndicalistes CGT, CNT, Solidaires nous donnent bénévolement des cours mensuels de droit du travail gratuits et ouverts à tou-te-s sans inscription préalable. Vous y êtes les bienvenu-e-s ; n'hésitez pas à en parler autour de vous…
Collectif de la défense de la Santé du Doubs
Défendre notre système de santé (sanitaire, médico-social et social) dans le cadre du service universel de santé (100%sécurité sociale) et lutter contre la marchandisation de la santé, sur le département du Doubs (25)
Collectif 37 Notre Santé en Danger
Nous sommes un collectif d'usagers, personnels de santé et syndicats, réunis pour:
Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces objectifs, venez nous rejoindre à la prochaine réunion du collectif, écrivez-nous, ou consulter notre page Facebook ou encore notre compte Twitter.
Les réunions du collectif sont l'occasion de:
Nous sommes adhérents à la "Coordination Nationale des Comites de Défense des Hôpitaux & Maternités de Proximité"
Notre collectif s'est constitué en 2012 sur le "Socle Commun: Notre Santé En Danger".